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Football

dimanche 13 juillet 2014

Le « football » ?

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Définition : Sport opposant deux équipes de onze joueurs dont chacune s’efforce d’envoyer un ballon de forme sphérique à l’intérieur du but adverse en le frappant et le dirigeant principalement du pied, éventuellement de la tête ou du corps, mais sans aucune intervention des mains que les gardiens de but seuls peuvent utiliser.

Des livres...

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Ils ont dit... à propos du « football »

Le « football » dans l’Art...

Football (1) - Robert Delaunay Football (2) - Robert Delaunay Football en banlieue, le stade Footballeur (1) - Picasso Footballeur (2) - Picasso Footballeurs - Nicolas de Staël Footballeurs - Picasso La balle de football abandonnée - Eugène Gabritschevsky Le football de salon Les joueurs de football - Le Douanier Rousseau

Nicolas de Staël « L’inspiration du foot »

Exposition : le peintre, Nicolas de Staël, né en 1914, s’est suicidé à 41 ans. A l’occasion du centenaire de sa naissance, le musée d’Antibes lui rend hommage. Un artiste atypique pour qui le footbaIl a aussi beaucoup compté. France-Suède en mars 1952. Au parc des Princes, un match va changer l’histoire de la peinture. Le peintre Nicolas de Staël assiste à la rencontre. Une révélation : les néons font ressortir le vert de la pelouse, le bleu des maillots, le noir et le blanc du ballon. A partir de cette oeuvre charnière intitulée « Le Parc des Princes », l’artiste va remettre un peu de réalité dans sa peinture abstraite.

Les figures de footballeurs allaient permettre a Staël de sortir de cette peinture abstraite pour aller vers beaucoup d’oeuvres a motifs figuratifs, que sont la nature morte, le paysage ou le nu.

Son style : des carrés de couleur peints au couteau ou à la truelle. Pour arriver à ce tableau, qui fait partie d’une série, il multiplie les petits formats, travaille sur les mouvements de jambe des footballeurs. Il va mettre à profit ces recherches pour peindre des nus féminins. Le musée Picasso d’Antibes explique ce chemin vers la couleur et la légèreté.

On passe de ces grands aplats très épais, posés à la truelle, ou au couteau, à cette peinture très fluide et légère en matière. l’année du « Parc des Princes », et 1955, l’année de ce tableau, son dernier, Nicolas de Staël aura réinventé sa peinture, grâce à un simple ballon de football.

Texte : « Mais que faire du ballon ? »

« Mais, à présent que vous avez le ballon dans les pieds, se pose la question : qu’en faire ? L’idéal serait de le conserver toute la durée de la partie, qu’il ne vous lâche pas d’une semelle comme un petit animal de compagnie, mais ça ne s’est jamais vu. Ce serait à voir, mais celui-là, l’admirable, le corps de ballet à lui tout seul, on ne donnerait pas cher de sa peau. Le mieux est donc de ruser. Par exemple en le passant à un partenaire dans l’intention qu’il vous le renvoie. Cela s’appelle un une-deux et c’est une figure également appréciée du quarteron des supporters. Mais, n’étant jamais sûr de le revoir, le ballon (l’autre n’est pas forcément animé des mêmes sentiments à votre égard), autant le garder pour soi. L’ennui c’est qu’alors vous avez une horde à vos trousses. Cette hargne qu’ils manifestent parfois : on les dirait lancés dans une chasse à l’homme. »

JEAN ROUAUD, Extrait de « Le Monde à peu près », Ed. de Minuit 1996

Texte : « Moi, je suis un matheux ! »

« J’ai brossé le ballon de l’intérieur du pied droit, pour centrer en retrait. Le gardien s’est accroupi. Mon numéro 9 était là, flairant le bon coup, dans la surface, à droite du point de penalty… Cette combinaison, nous la faisons dans de bonnes conditions vingt-cinq fois par an, nous nous trouvons les yeux fermés, et vingt-cinq fois, la balle finit au fond du filet […]. Moi, je suis un matheux, je construis, j’ordonne, je dribble, je distribue, je dessine le football sur le terrain […]. Lui, il rentre dans la balle et en fait des buts. »

PAUL FOURNEL, Extrait de « Des athlètes dans leur tête », Ed. Ramsay, 1988, p. 23-24

Film : « Football, L’intelligence collective »

Trop souvent présenté comme une suite de performances individuelles, le football est au contraire un sport profondément collectif. Une équipe est un système humain savamment organisé afin de marquer des buts et de ne pas en prendre. A travers l’exemple du FC Lorient et du travail de son entraîneur Christian Gourcuff, le film questionne le concept d’intelligence collective. Des comparaisons variées - avec un banc de poissons, des robots, le jeu d’échec, le billard, les musiciens d’un orchestre...- permettent de dégager la spécificité de l’intelligence collective humaine qui n’émerge pleinement que lorsque les individus sont conscients du système dont ils font partie. Un point de vue original sur la formation d’un groupe humain, illustré par les images d’un match de football filmé à l’aide d’une grue de 100 m de haut.

Le football, L’intelligence collective

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Informations

  • Auteurs ?

    - Direction des Affaires Scolaires de la Ville de Paris

    - Centre Paris Lecture

    - Responsable Education Ville (REV) de Paris

    - Animatrices et animateurs des écoles volontaires

    - Réalisation technique : Robert Caron

    - Bandes dessinées : Boutanox

    Remerciements aux participants de la liste Spip et tout particulièrement à Bernard Blazin et Maïeul Rouquette.

  • Des lieux ?

    Les écoles qui participent.

  • Ateliers ?

    Des productions par types d’ateliers.

  • Objets / Mots ?

    Des ressources ? Des idées ?

  • Présentation ?

    Robert : - Mémé, c’est important d’avoir des « p’tits cailloux » dans sa poche ?

    Mémé : - Pour la machine à laver, pas du tout, ça la coince… Mais si c’est pour autre chose, je ne sais pas. Tu veux en faire quoi de tes « p’tits cailloux » ?

    Robert : - C’est à cause du « P’tit Poucet » qui a retrouvé son chemin grâce aux « P’tits cailloux »…

    Mémé : - Ah oui, je vois… Mais tu n’es pas obligé d’utiliser tout le temps des cailloux pour retrouver par où tu es passé. Parce que si tu veux tout retrouver, il te faudra bien plus qu’une poche et tu vas devoir investir dans un semi-remorque…

    Robert : - Comment on fait alors sans caillou ?

    Mémé : - Ben regarde, sur le buffet, il y a l’album photo de la famille. Tu peux retrouver quand tu étais petit et quand j’étais toute jeune et que pépé était tout beau. Tu peux refaire tout le chemin rien qu’avec des photos, tu vois ?

    Robert : - Oui, mais à chaque fois qu’on le regarde, tu es obligée de m’expliquer où c’était, quand c’était et qui étaient les personnes que je n’ai jamais vu…

    Mémé : - C’est vrai, tu as raison. Tu me donnes une idée. En plus des « P’tits cailloux » de photos, je vais rajouter des « P’tits cailloux » de mots. Comme ça tu comprendras sans moi, tout seul…

    Robert : - Oui, je comprendrai quand je serai grand parce qu’en ce moment, je ne suis pas très professionnel pour lire les mots…

    Mémé : - Bon, d’accord. En plus des mots (pour plus tard), je vais te faire des dessins ou rajouter des images. Là, je pense que tu auras ce qu’il faut…

    Robert : - Dis donc, j’y pense, le « P’tit Poucet », il n’était pas un « p’tit peu » ballot à se trimballer avec des tonnes de « p’tits cailloux » dans sa poche ? Il aurait pu prendre un carnet et dessiner par où il était passé, non ?

    Mémé : - Je suis bien de ton avis. C’est d’ailleurs pour ça que j’aimerais mieux que tu ne le fréquentes plus. Je tiens à ma machine à laver, et je suis fatiguée de recoudre tes poches de pantalon.

M-à-J : jeudi 1er décembre 2016